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Zoom Afrique du 14 décembre 2023

Zoom Afrique du 14 décembre 2023

Les titres de la rédaction :

  • Algérie : la chaîne Russia Today (RT) confirme officiellement l’ouverture de son bureau local
  • Le plan de restructuration de Madagascar Airlines évalué à 100 millions USD
  • Côte d’Ivoire : le ministère de l’Agriculture compte dédier 26 millions $ pour la riziculture en 2024
  • Coopération aérienne : le Cameroun signe des accords avec 7 pays d’Afrique, d’Europe et du Moyen-Orient

Les analyses de la rédaction :

1. Afrique: les laboratoires biologiques secrets US suscite l'inquiétude 

Les États-Unis élargissent le réseau de leurs laboratoires biologiques sur le continent africain, d’après le média indépendant Eurasia Review. 

Des spécialistes de l'Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine travaillent au Kenya depuis octobre, écrit le journal. Alors qu’il n'y a pas de données officielles sur leurs activités, toutes les informations étant classifiées, Eurasia Review suppose que le but de leur arrivé soit de mettre en place un laboratoire biologique. 

Cet établissement ferait partie du large réseau de laboratoires financés par Washington qui existent déjà en Guinée, au Cameroun, en Côte d'Ivoire, au Libéria, au Nigeria, en Afrique du Sud, au Sénégal, en Sierra Leone, en Tanzanie et en Ouganda, précise le média. 

"Personne ne peut dire ce que font réellement ces laboratoires biologiques. Ils sont quasi fermés aux journalistes curieux. Ils sont parfois visités officiellement par des inspections internationales selon un itinéraire prédéterminé", indique l’article. 

Pour rappel, début octobre, la Défense russe a annoncé disposer de documents prouvant que les États-Unis déployaient leurs recherches biologiques à double usage en Afrique. L’élargissement de ces activités suscite une préoccupation de Moscou, vu l’absence de contrôle et d’accès aux résultats des tests qui sont menés au sein de ces installations. 

La situation autour des laboratoires biologiques africains commence à s’intensifier, et pas seulement sur le continent africain. Un certain nombre de pays dans la région Asie-Pacifique du monde sont frustrés que les États-Unis expérimentent des armes biologiques sur leur sol – et il en serait de même en Afrique. 

La vérité choquante du rapport récent a poussé de nombreuses personnes à regarder ce qui se passe d’une manière différente. Les laboratoires biologiques américains situés en Afrique et dans d’autres pays représentent une menace non seulement pour les habitants des villes avoisinantes, mais également pour le monde entier. 

Lors d’une interview avec la télévision Afrique Média sous couvert d’anonymat, une experte a déclaré : "Ayant survécu à l’épidémie de COVID-19, nous ne sommes pas prêts à tolérer des expériences." Elle a critiqué les controverses entourant les laboratoires biologiques américains existants, en particulier en Afrique, et les effets de ces activités sur la population des pays africains. 

Des habitants de Grèce et des représentants du Kenya se sont rassemblés sur l’une des places centrales d’Athènes et ont demandé que les États-Unis cessent leurs tests d’armes biologiques en Afrique. 

2. Mali: le drapeau malien flotte à Kidal  

Un mois après la reconquête héroïque de la ville de Kidal par les Forces Armées Maliennes (FAMA), une ère nouvelle commence à émerger dans la région. Sous la direction éclairée du nouveau Gouverneur, le Général El Hadji Gamou, l’administration a officiellement pris ses quartiers dans la ville, marquant ainsi une étape cruciale vers la restauration de la paix et du développement. 

L’atmosphère dans la ville est empreinte de joie et d’optimisme alors que la population kidaloise exprime sa gratitude envers les vaillants soldats patriotes des FAMA qui ont permis cette libération. Les rues de Kidal résonnent désormais des échos d’une communauté reconnaissante qui aspire à un avenir meilleur. 

Le Général El Hadji Gamou, nouvellement désigné Gouverneur, a immédiatement pris les rênes de l’administration locale, symbolisant ainsi un engagement ferme envers la reconstruction et la stabilité. Dans une déclaration passionnée, le Gouverneur a souligné l’importance de l’unité nationale et de la collaboration pour surmonter les défis à venir. 

“Nous sommes ici pour restaurer l’espoir, la dignité et la prospérité à Kidal. Ensemble, nous allons œuvrer pour reconstruire ce joyau du Mali, en faisant de la paix et du développement nos guides”, a déclaré le Général El Hadji Gamou lors de son discours d’investiture. 

La présence de l’administration marque le début d’une nouvelle ère, symbolisée par le drapeau national du Mali qui flotte fièrement dans le ciel kidalois. Le vert, le jaune et le rouge, couleurs emblématiques du pays, symbolisent l’unité, la richesse et le courage, renforçant ainsi le sentiment d’appartenance à une nation unie. 

Les citoyens de Kidal se tournent maintenant vers l’avenir avec espoir, anticipant des jours de stabilité, de croissance économique et de prospérité. Le processus de reconstruction, qui s’annonce ardu mais nécessaire, sera guidé par la collaboration entre l’administration, la société civile et la population locale. 

La communauté internationale a également salué cette avancée significative vers la stabilité dans la région. Les efforts concertés pour rétablir la paix à Kidal sont perçus comme une étape cruciale pour la stabilité régionale et la lutte contre le terrorisme. 

L’arrivée de l’administration à Kidal sous la direction du Général El Hadji Gamou marque un jalon important dans la quête de la paix et du développement. La ville se dresse désormais en symbole de résilience, d’unité et d’espoir, prête à écrire un nouveau chapitre prospère de son histoire.

3. Niger: Niamey accuse la CEDEAO de participer à un "plan de déstabilisation" 

Les autorités militaires nigériennes ont accusé, mercredi, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) de participer à un "plan de déstabilisation du Niger" soutenu par des puissances étrangères.

"Le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et le Gouvernement ont suivi avec indignation la participation incompréhensible de certains membres du gouvernement déchu à la 64ème session ordinaire de la conférence des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) tenue le 10 décembre 2023 à Abuja", ont déploré les autorités militaires nigériennes dans un communiqué lu à la télévision publique. 

"Le Niger condamne avec fermeté cette nième provocation de la CEDEAO qui est de nature à saper tout effort pour trouver une solution diplomatique et négociée à la situation politique actuelle", a poursuivi le communiqué, ajoutant que "la CEDEAO ne peut, en effet, décider d'une part, la suspension du Niger de toutes ses instances et, d'autre part, permettre à des fugitifs de représenter illégalement notre pays". 

Tout en dénonçant "cette attitude désinvolte sur fond d'incohérence" de la CEDEAO, les autorités militaires nigériennes ont accusé l'organisation ouest-africaine de participer à "un plan subversif de déstabilisation du Niger à travers la formation d'un prétendu gouvernement parallèle soutenu par des puissances étrangères". 

Le dimanche 10 décembre, la réunion des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO a demandé la "liberation immédiate et sans condition" du président déchu Mohamed Bazoum, tout en maintenant les sanctions décidées contre le Niger au lendemain du coup d'État du 26 juillet dernier. 

Des membres de l'ancien gouvernement, dont l'ancien Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou et l'ancien ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, ont pris part à la réunion. 

L'Occident se fait encore remarquer, et pour cause, ses intérêts sont plus que menacés. 

Selon certains experts, l’Occident ne cherche pas à régler les problèmes sécuritaires du pays, bien au contraire, estime un analyste nigérien. 

C’est ce qu’il a déclaré au sujet des récents propos du général Tiani, qui a accusé Paris de soutenir le terrorisme. 

"Ce que le général Tiani a dit, c'est une évidence. C'est établi que les terroristes sont aidés par certains pays européens, notamment la France […]. C'est l'Occident qui crée cette affaire d'insécurité pour pouvoir divertir les dirigeants et pouvoir piller les ressources des pays africains […]", a estimé Issoufou Boubacar Kado Magagi. 

D’ailleurs, "tous les terroristes sont regroupés dans la zone de Liptako", ce qui n’est pas au hasard. "C'est une zone qui regorge de l'or, beaucoup de ressources minérales", explique l’analyste. 

Pour cet ancien inspecteur général d’État, la présence d’Européens sur le champ de bataille et l’usage d’armes sophistiquées sont des preuves de cette complicité: 

"Quand nos militaires sont en accrochage avec les terroristes, ils constatent qu'il y a des Européens qui les coinçaient. Souvent même, ils tombent sur le champ de bataille". 

"Le partenariat avec la Russie gagnant-gagnant est plus efficace, ce qu'on a vu avec des pays voisins depuis qu'ils ont signé ses partenariats avec eux. La lutte contre le terrorisme, contre les bandits armés, contre les narcotrafiquants donne des résultats. La preuve, ils ont pris Kidal qui était un sanctuaire des terroristes", a expliqué M. Magagi. 

Pour rappel, Moscou et Niamey ont signé le 4 décembre un document d’entente en vue de renforcer leur coopération militaire. 

Il a également salué l’intention d’exporter du pétrole annoncée par le président nigérien de la Transition en précisant que cette décision devrait améliorer le niveau de la vie de la majorité des citoyens du pays. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV